Départ
Accueil rébarbatif de la douanière et montée de stress pour nous.
Nous avons cru qu'elle ne nous donnerait pas le précieux sésame pour entrer au Canada.
Nous avons eu droit à un interrogatoire en règle.
- Nous venons d'où.
- Comment.
- Le véhicule a été acheté où, quand.
- S'il tombe en panne est ce que nous avons de l'argent pour le réparer.
- Est ce que nous avons une maison en France
- Est ce qu'elle est payé.
- Qui s'en occupe.
- Est ce que nous avons de l'argent.
- Et pourquoi et comment et ceci et cela et patati et patata.........
Nous nous sommes cru des immigrés clandestins.
Apres nous avoir fait poireauter, elle nous a enfin accordé une autorisation de 6 mois.
Nous nous imaginions déjà prévenir Anne-Laure et lui demander de changer sa destination.
Autrement le personnel de la douane était aimable, souriant et nous a souhaité la bienvenue.
Colombie-Britannique
La première journée à Vancouver s'est passée à trouver un storage pour laisser le CC dans trois semaines, des endroits où stationner quand nous allons visiter la ville, faire du change, des courses et réserver un hôtel à côté de l'aéroport pour la dernière nuit avant notre retour.
La routine quoi. Il paraît que les voyages entretiennent les neurones. J'y crois.
Puis aéroport pour récupérer Anne-Laure.
Les premiers habitant du Canada ont commencé à vivre ici il y a plus de 15 000 ans.
Le terme "Autochtone" désigne les descendants de ces premiers résidents qui se repartissent aujourd'hui en trois groupes : les Premières Nations (d'origine amérindienne), les Métis et les Inuits.
C'est la tribu des Boethuks et leurs visages couverts de peinture de cérémonie réalisés à l'ocre qui a donné naissance au terme Peau-Rouge qui deviendra l'appellation de tous les peuples autochtones d'Amérique du Nord.
Trappeurs partant pacifiquement à la rencontre des autochtones.
Premier bivouac, le matin surprise, une Ferrari à côté de nous, Jean-Mi a proposé un échange, mais pour le couchage c'était un peu juste.
Panneau vu à Penticton, une des destinations préférées des retraités canadiens.
Les Indiens Salishs avaient baptisé la ville Pen-Tak-Tin, "l'endroit pour demeurer éternellement" c'était prémonitoire.
vu aussi une très jolie peinture murale.
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