De Casablanca à Tafedna
El - Jadida.
Ancienne cité portugaise.
Les Portugais y demeureront de 1502 à 1769, le temps d'y construire une médina cernée de remparts et de douves.
Citerne portugaise.
Elle faisait partie du château, elle servait d’arsenal avant d'être transformée en citerne.
Cette grande salle voûtée est soutenue par six nefs reposant sur 25 colonnes qui se reflètent dans l'eau.
L'éclairage que procure une ouverture circulaire dans la voûte, donne à certaines heures des reflets surprenants.
Nous avons pris la route qui longe l'océan en mauvais état mais très agréable. Le rivage offre d'immenses plages. Parcouru de courants violents, l'océan est dangereux pour la baignade excepté dans quelques baies protégées mais il fait le bonheur des surfeurs.
C'est une région de maraîchage.
Nous avons vu très peu de matériels agricoles. Ce sont toujours des ânes ou des chevaux qui tirent les socs et surprise.....
Sur le bord de la route, nous avons acheté des légumes, entre 0,25 et 0,5O Euro le kilo.
Safi.
Une des trois capitales de la céramique.
Quartier des potiers.
Nous avons suivi toute la chaîne de fabrication des objets, écrasement des blocs de terre,
trempage, pétrissage, séchage, cuisson,
peinture et " recuisson"... et bien sur passage obligé par la coopérative.
Rue des potiers.
La médina avec ses rues très étroites et ses arcades.
On achète le pain encore chaud, il vient de sortir du four. Il est délicieux.
Il y a énormément de pollution, à la sortie de la ville, un gigantesque complexe pétrochimique rejette ses déchets dans la mer, entre autre des eaux acides chargées de phosphate.
Essaouira.
Encore une ancienne cité portugaise.
La médina.
En 1763, le Sultan Mohamed II en commande les plans à un architecte français spécialiste des fortifications militaires.
C'est la seule médina du Maroc construite sur plan, il a conçu des rues larges et rectilignes se coupant à angle droit, inhabituel pour une cité musulmane, particularité dont elle tire son nom « Essaouira » qui signifie « La bien dessinée ».
Dans sa minuscule échoppe le métier du tisserand prend toute la place.
Le port est très animé.
Retour de pêche, les acheteurs se pressent au « cul » du bateau.
Hors médina la ville rutile de propreté. Quartiers résidentiels, golfs, hôtels de luxe, tout est fait pour accueillir une riche clientèle.
Bivouac à Tafedna, petit port de pêche.
Beaucoup de panneaux de signalisation sont écrits en trois langues, l'arabe, le berbère et le français.
La langue berbère est reconnue comme deuxième langue officielle depuis 2001.
Elle est enseignée dans les écoles primaires.
Les berbères sont les premiers habitants du Maroc. Ils représentent 60 % de la population.
Les arabes sont arrivés vers le 7éme siècle
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