De Tafraoute à Zagora
Diversité des paysages, nous passons de l'ocre, au vert des cactus, figuiers de barbarie, arganiers et un autre petit arbuste dont j'ignore le nom,
au rouge du soleil couchant.
Les écoles sont reconnaissables à leurs couleurs.
Guelmin.
A l'entrée et sortie de la ville des arcs de triomphe au bout de grandes avenues qui mènent dans le pré-Sahara. Un peu mégalo.
Les cités ressemblent à des constructions de légos.
Fort Bou-Jerif
Bastion de la légion étrangère construit par les Français en 1935.
Nous avons fait un détour par le village de Aït Bakkou pour rencontrer Mustapha, que connaissent des amis, le gardien de l'école du village et lui donner quelques paires de chaussures et fournitures scolaires.
Nous avons eu une nouvelle cérémonie du thé avec des dattes.
Amtoudi.
A l'ombre des palmiers, petits champs de blé ( les paysans de la Beauce n'ont pas de souci à se faire pour la concurrence), d'orge, jardins potagers plantés de carottes, oignons, piments......
Le village est célèbre pour ses « agadirs » appelés aussi greniers citadelles, constructions utilitaires et défensives traditionnelles berbères.
Agadir Aït-Aguelouy.
Bâtiment de stockage et de protection des biens mais aussi des documents, titres de propriétés, bijoux, armes.
Les greniers étaient dotés de lieux collectifs : cuisine, toilettes, pièces de réunion.
Passage.
Chaque famille ou clan disposaient d'une pièce fermée.
Ruches.
Il servait encore de refuge à la population jusqu'aux années 1950 et pouvait accueillir 75 familles.
Agadir d'Id-Aïssa.
Il daterait du IXe siècle.
Ce sont des petites merveilles.
Tata.
Ville rose aux portes bleues.
Les rues sont bordées d'arcades aux piliers couverts de zelliges ou ce qu'ils en restent.
La ville a dû être belle, aujourd'hui elle est décrépie et peu avenante.
Nous sommes arrivés en début d'après midi, les rues étaient vides.
Direction Zagora , longue route droite déserte avec seulement la compagnie des dromadaires.
C'est le marché à Zagora. Nous en profitons pour faire le plein de légumes.
Mais pas de viande.
Perplexité devant les épices et plantes séchées.
Nous sommes dans le grand sud, pas très loin de la frontière algérienne et nous ne descendons pas plus bas.
Tombouctou à dos de dromadaire ce sera pour un autre voyage.
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