De Zagora à Marrakech
Dans le sud, la population est métissée avec les Harratines, noirs au teint plus ou moins foncé, descendants d'esclaves enlevés au Soudan au XVIe siècle pour travailler dans les plantations de cannes à sucre.
Le sourire en plus.
Vallée du Drâa.
Tout le long du Drâa qui est le plus long fleuve du Maroc, les palmeraies se succèdent, ainsi que les champs et de nombreux ksour (villages fortifiés) bâtis en pisé.
La plupart sont en ruine.
A côté du village le cimetière
Ksar (singulier de ksour) de Tamnougalt.
La construction remonte au XVIe siècle, il y avait un quartier juif et musulman.
Talouine
Ce village et de ses alentours fournissent tout le safran du Maroc.
Les fleurs de crocus doivent être cueillies avant le lever du soleil.
Il faut entre 140 et 230 fleurs dont on ne garde que les stigmates rouges, pour obtenir 1g de safran sec. Cela explique son prix.
Nous avons surchargé le CC avec les quelques grammes que nous avons achetés.
Vallée du Souss.
Au loin le Haut-Atlas. En premier plan, les vergers, plantés principalement d'orangers.
Taroudannt.
Seule sa superbe enceinte en pisé, crénelée, avec ses tours carrées qui entoure la ville méritent le déplacement.
Tizi-n-Test.
Impressionnante route de montagne. Dommage nous n'avons pas eu de soleil.
La Mosquée de Tin-Mel. XIIe siècle.
Elle se visite car elle n'est plus utilisée.
Abandonnée depuis des siècles elle tombait en ruine. Depuis qu'elle a été classée Monument Historique elle commence à être réhabilitée, mais il lui manque toujours son toit.
Le mirhab qui indique la direction de la Mecque.
Nous avons passé la nuit au pied de la mosquée pour nous protéger de la pluie et surtout du vent.
Au réveil, ciel bleu.
Marrakech.
Marrakech, Marrakush en arabe, Marocco a donné son nom au Maroc.
Nous avons stationné 48 h au cœur de la médina, à 15 mn à pied de la place Jemaa-el-Fna endroit stratégique de la ville.
Nous étions sur un parking entre deux hôtels de luxe : le Royal Manson et la Mamounia.
Le minaret de la Koutoubia. XIIe siècle.
Du haut de ses 77 m, il domine la ville.
Tombeaux Saâdiens.
66 membres de la dynastie Saâdienne (XVIe-XVIIe s.) y reposent.
Mausolée du Sultan Ahmed-el-Mansour.
Douze colonnes de marbres soutiennent la coupole en bois de cèdre sculpté et rehaussé d'or.
La salle des Princes.
Palais de la Bahia. (la brillante).
Surnom donné à la favorite du Vizir Si Moussa, le palais fut construit pour y loger ses quatre épouses et ses vingt-quatre concubines. Le palais et ses jardins s'étendent sur 8 ha.
Fleur de bananier.
Les souks.
Nous n'avons pas pu profité des nombreux souks, plus de 10 000 artisans y travaillent (et dans quelles conditions) répartis entre 40 corporations.
Les sollicitations trèèèèès appuyées des marchands et le moindre renseignement qui se paie, pour « récompenser la gentillesse », comme demander une direction, fait que l'on s'est contenté de passé sans s’arrêter même si certains artisans faisaient un travail magnifique.
Les tanneries.
Souk des teinturiers.
Place Jemaa-el-Fna.
Entourée d’échoppes, de restaurants et d'hôtels sans aucun intérêt la place s'anime en fin d'après midi.
Au coucher du soleil elle devient restaurant en plein air,
il y en a pour tous les goûts, tajine, couscous, escargots, tripes, poissons, têtes de chèvres.....
Sur la place chaque déclic est payant, tous les « permanents du spectacle », musiciens, acrobates,
charmeurs de serpents............ vivent surtout des droits photographiques que leur procurent leurs costumes pittoresques et spectacles.
Les porteurs d'eau.
avec la porteuse.
La pauvreté est tellement présente qu'à part les restaurants, j'ai trouvé la place plus triste que festive.
Le jardin de Marjorelle.
Il fut créé dans les années 30 par le peintre Marjorelle qui y vécut jusqu'en 1962. Il y fit planter des cactus, bambous, bougainvilliers et des essences rares représentant les cinq continents.
Il eut l'idée de peindre son atelier en bleu-mauve qui contraste avec la végétation luxuriante.
On l'appellera le bleu-marjorelle.
Longtemps abandonné, ce jardin a été sauvé par Yves St Laurent et Pierre Bergé.
Déjeuner au resto.
Tajine aux figues, noix et miel et couscous pleins de saveurs. Une tuerie.
La gare, déserte le dimanche matin.
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