Fès
Palais royal.
D'une surface de 80 ha, le site intègre le palais royal, une mosquée, une médersa ainsi qu'une place d'armes.
Le roi qui possède « seulement » 37 palais, y passe une vingtaine de jours par an.
Comme d'habitude, nous n'en voyons que ses portes monumentales en bronze, encadrées de stucs, de zelliges et d'ornements calligraphiques.
Ici, pas de journée du patrimoine.
Heurtoirs.
La mosquée Qaraouiyne au milieu de la médina, avec ses toits coiffés de tuiles vertes délimitant le périmètre de l’édifice et son minaret blanc. Elle est considérée comme une des plus anciennes universités pluridisciplinaires au monde.
La médina.
Vieille de 1200 ans, elle est décrépie et surpeuplée. Un habitant sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté. Il y a beaucoup de mendiants.
Bab (porte) Boujeloud.
Une des entrées principales. Le bleu de Fès à l'extérieur et le vert de l'islam à l'intérieur.
C'est un enchevêtrement de passages, couloirs, escaliers, petites cours.
Poutres entre les maisons pour les consolider, cela inspire confiance.
Chaque quartier possède sa mosquée, son fondouk, (ancien relais destinés à héberger les marchands et leurs mulets reconvertis en entrepôts), son école coranique, une fontaine, un hammam et un four où les habitants font cuire leur pain, identifié grâce à des marques distinctives.
Cette organisation a été mise en place pour éviter les incendies.
Médersa Bou Inania XIVe siècle et son minaret blanc.
École coranique et hébergement des étudiants,
En face une horloge hydraulique. Elle est muette depuis 5 siècles, personne n'a pu la remettre en marche.
Les artisans travaillent dans de toutes petites échoppes.
Moyen de transport idéal dans la médina, les ânes se faufilent dans les ruelles au milieu de la foule.
Fabrication d'un trône pour une cérémonie de mariage. C'est kitch.
Tanneries de Chouara.
Elles datent du 14e siècle.
Il faut une dizaine d'opérations pour nettoyer les peaux.
Les tanneurs travaillent dans des fosses remplies d'eau et de produits divers. Fientes de pigeons, chaux, sel, son.
Pour obtenir la couleur on utilise des produits végétaux (la poudre de coquelicots, le safran pour le jaune, l'écorce de grenade, la menthe pour le vert, l'indigo pour le bleu).
Elles seront alors tannées puis mises à sécher sur les maisons et toits environnants.
Le quartier des dinandiers et des chaudronniers.
Porteur d'un savoir-faire ancestral, ils façonnent le cuivre et le laiton dans une cacophonie de coups de marteaux.
La médina possède 42 fontaines publiques.
Ce midi c'est œufs
ou peut-être viande
avec quelques légumes.
Les collines environnantes sont couvertes de tombes blanches
et les toits de paraboles.
Mais
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 39 autres membres