Balade à l'horizon

Fréquentée depuis des temps immémoriaux par les Micmacs, jusqu'à l'arrivée de J Cartier, encore lui, à Gaspé en 1534 qui prit possession du territoire au nom du roi de France.

Près d'un siècle avant J Cartier, Normands, Bretons et Basques pêchaient la morue de façon saisonnière dans le golfe du St Laurent.

Le nom du lieu vient du mot micmac "Gespeg", qui signifie la fin des terres.

 

La route 132 est la seul voie principale. Elle fait le tour de la péninsule entre littoral et falaises, traversant  un chapelet de petits et grands villages portuaires, la pêche étant le pilier économique de la Gaspésie. L'intérieur des terres montagneuses, traversées par les Appalaches, est inhabité.

 

 

 

 

En Gaspésie les phares sont nombreux car la navigation a toujours était dangereuse  dans le golfe du St Laurent. Ils forment un réseau le long de la côte.

Phare de la Martre. 

Opérationnel depuis 1906, en bois. La rotation du module d'éclairage y est encore assurée par le système d'horlogerie d'origine. 

 

 

Elles sont là, au bord de l'eau depuis 1925, je les trouve belles. Elles vont bien avec le gris de la mer et du ciel.

 

 

Phare de Pointe-à-la-Renommée.

 

 

Plus que centenaire, c'est ici en 1904, qu'a été installée la première station radio maritime nord-américaine. 

Lentille de Fresnel fabriquée en France à St Gobain.

 

 

Le signal lumineux émis par un phare a des caractéristiques spécifiques qui permettent aux marins de l'identifier et de l'utiliser pour déterminer leur position.

 

Cap des Rosiers

 

 

 

      
 

Arrivés il y a plus de dix mille ans en Gaspésie. Ces "premiers hommes" comme ils se nommaient, sont venus de l'Ouest via le détroit de Béring. Ils auraient des racines communes avec les mongols.

Micmac ou Mi'kmaq signifierait "les ligués" ou "mes amis".

Reconstitution d'un village traditionnel du XVIIe siècle.

C'était un peuple semi-sédentaire, leur village était installé l'été au bord de l'eau 

 

 

et l'hiver au milieu de la forêt.

 

 

Leurs wigwams étaient composés de longues perches de bois, appuyées les unes sur les autres et recouvertes d'écorces de bouleaux cousues ensemble à l'aide de racines d'épinettes ou de sapin, (ne pas confondre avec le tipi qui était recouvert de peaux d'animaux).

Quand ils changeaient de lieu, l'écorce était transportée enroulée sur la branche auquel elle était attachée. 

Ce wigwam servait à la transformation du sirop d'érable qu'ils utilisaient déjà.

 

 

Gaspé.